Alimentation

Alimentation: matériel, astuces et recette type

Pour être autonome, l’idéal est de disposer d’un réchaud à essence, d’une batterie de gamelles, d’un pare-vent, de couverts et tasses en plastique dur. Utile pour le petit déj et le dîner. Pour le déjeuner, il est plus pratique de pique niquer ou de prendre un plat basique dans un boui-boui, au risque de choper la chiasse, mais c’est bon pour la ligne.

– LE RECHAUD:

Le « Primus omnifuel » est fiable, efficace et ergonomique, en utilisant de l’essence sans plomb de préférence (encrasse moins que le gazole). Facultatif: une bouteille de rechange facilite l’approvisionnement. En cuisinant pour 2 les dîners (riz + légumes) et en chauffant 1 l d’eau au matin, une réserve de 0,54 l (bouteille de 0,6 l) permet une autonomie d’au moins 5 j.
L’entretien est primordial. Si la combustion devient foireuse (flamme faible ou jaune, débit saccadé), démonter la buse (injecteur) et désobstruer l’orifice avec l’outil prévu. De temps à autre, démonter entièrement le robinet (dévisser l’écrou, puis le robinet et faire sortir le corps de vanne). Gratter la calamine qui se forme dans les 3 canaux d’arrivée d’essence à l’aide d’une vieille lame de couteau, ainsi que le filetage. Puis passer une brosse à dent. Remonter tout le bazar, sauf la buse, et faire couler du carburant en ouvrant le robinet et en plaçant le réchaud à l’envers afin de chasser les particules de carbone qui obstrueraient vite fait la buse. Remonter la buse.
Il faut aussi régulièrement resserrer la vis sous le réchaud, qui prend facilement du jeu du fait des différences de t° et des vibrations dues au voyage.
Il est utile de trouver une attache plus sérieuse que celle d’origine pour l’étoile placée au-dessus de la flamme, sous peine de la perdre et d’être emmerdé. Du fil électrique multibrin souple en cuivre dénudé fait bien l’affaire et durablement.
Entre le repas du soir et le pt déj, ou en cas de séjour prolongé, je laisse la pression dans la bouteille. Pour le transport, j’enlève la pression (en retournant la bouteille 1 mn avant la fin de la cuisson), mais laisse le tout monté, sans dissocier la bouteille de l’appareil. Veiller à ce que les robinets de la bouteille et du réchaud soient fermés et tout se passe bien.
Dernier point: avant de commencer la cuisson, bien dégager l’espace proche de toute matière combustible (herbes et feuilles sèches,…) car lors du préchauffage, des postillons d’essence peuvent être projetés.

Excellent investissement!

– LES GAMELLES:

Pour 2 personnes, la batterie « Primus litech » en alu anodisé garnie d’un revêtement anti-adhérant au titane, constituée d’une gamelle de 1,8 let un autre de 2,1l, d’une poêle, d’un couvercle et d’une poignée est une bonne option, à condition de veiller à intercaler toujours les protections fournies entre les éléments pendant les transports, de ranger poignée, couverts, tasses, … à part et d’utiliser exclusivement des couverts en plastique. Malgré tout, le revêtement s’use par endroit mais normalement il n’est pas toxique. Les gamelles ne se déforment pas comme celles en alu classique, se nettoient facilement, sèchent vite et n’accrochent pas. La petite gamelle sert uniquement pour le riz ou céréale et l’eau, et n’est jamais mise en contact avec un corps gras ou des épices. Ainsi, elle peut être utilisée pour l’eau du petit déj sans donner de sale goût au café. Elle reste non poisseuse et peut servir de réservoir pour purifier l’eau de boisson sans obstruer le filtre.
On peut se passer de la poêle si on décide de faire l’impasse sur les omelettes ou viandes grillées, mais alors il faut un couvercle supplémentaire (ou assiette).
Manger à même la gamelle permet d’éviter une vaisselle inutile.

Excellent investissement!

-LE PARE-VENT:

Un pare-vent rigide qui se plie en accordéon (charnières) est le plus durable et pratique. Réduit considérablement la conso de combustible, surtout quand il y a du vent. Trouvé dans un magasin outdoor à Bale.

Excellent investissement!
-NAPPE:

Un bout de bache plastique épaisse pour poser les ustensiles et aliments au sol.

-POT ÉTANCHE:

Nous avons aussi un pot en plastique à couvercle vissable étanche pour conserver des restes ou des plats offerts alors qu’on a déjà bouffé. Trouvé chez décath. Ferme bien. Pas indispensable, cependant, mais pratique.

-UN DÎNER TYPIQUE:

Le riz est particulièrement pratique car il n’est pas nécessaire d’égoutter et de gaspiller eau et énergie. A poids égal, il est un peu plus nourrissant que d’autres céréales. Très digeste.

Pour deux personnes:

Le riz: riz (250g), eau (1,7X le volume du riz, selon la variété), sel.
Cuire à feu doux dans la petite casserole, à couvert jusqu’à absorption de l’eau, sans remuer. Laisser reposer avec couvercle (poêle à l’envers pour libérer le couvercle pour les légumes) pendant la cuisson de l’accompagnement. Selon les origines, il faut trier le riz car il contient des cailloux (Tanzanie). Rincer le riz avant cuisson, si l eau est dispo, améliore la texture.

L’accompagnement: Légumes disponibles (750g au moins, dont oignons), huile (équivalent de 5 cu soupe), sel, épices en gde quantité (cumin grain, coriandre, miment, cannelle, anis vert, curcuma, etc…), ail (au moins 6 gousses ou 1/2 caïeux) (aliment que je considère comme indispensable car plein de vertus, notamment bactéricide).
Dans la gde casserole, verser l’huile et couper les oignons. Saupoudrer sel et épices. Couper à part les autres légumes. Chauffer la casserole et faire frire en remuant un peu, puis rajouter les légumes restants. Couvrir et cuire à feu doux, à l’étouffée avec couvercle en remuant de temps à autres. Rajouter si besoin un chouillat d’eau. Couper l’ail dégermé et l’incorporer après la cuisson pour qu’il reste cru. Rajouter le riz et remuer.

En variant les légumes et les épices, voire la céréale, on ne s’en lasse pas trop.