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Tanzanie

29 Juil

[Ecrit par Sam]

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Quitter un pays qu’on a aimé est toujours un moment troublant. On sait que ce sera pour longtemps, ou peut-être pour toujours, que bientôt ne resteront de cette intense expérience que quelques flashes, quelques visages flous, quelques images simplifiées. Mais c’est la règle du jeu du voyage, ce deuil permanent, ce mouvement inéluctable, conséquent d’un élan qui ne nous appartient plus vraiment malgré que nous en soyons les auteurs, et qui nous propulse vers un inconnu prometteur ou effrayant, nous ôtant toute envie de freiner, toute velléité de dire stop à l’ivresse vagabonde. Ainsi, la Tanzanie ne nous laisse pas le temps de regretter et de nous attendrir sur le Kenya. Elle nous séduit d’emblée, nous happe, nous engloutit dans ses profondeurs glissantes. Nous laisse-t-elle le choix de la kiffer aussi grave ? Peu importe, nous sommes sur le toboggan, inutile de chercher à rebrousser chemin…

 Mis à part l’étrange ovni éthiopien, c’est la sincérité de l’accueil qui prime en Afrique, et tout particulièrement ici en Tanzanie.

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Dans les campagnes que nous sillonnons, les paysans n’ont pas souvent l’occasion de croiser des « muzungus », ces curieux hommes blancs qui ont eu l’idée bizarre de quitter leur confort occidental pour errer dans le dénuement africain. Nous ne passons pas inaperçus !

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On nous hèle de toute part, parfois du fin fond des champs. Des haies de visages fendus par des sourires bordent notre route, et quand nous mettons pied à terre, c’est une forêt de mains qui se hérisse pour les interminables empoignades d’usage.

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On dirait qu’on nous attend comme si nous étions des papes ou des rockstars en tournée.

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Dans cette Afrique rurale, rythmée uniquement par les saisons, les naissances et les décès, nous créons l’événement à ne pas rater. C’est notre rôle ici, la responsabilité qu’il nous faut endosser, l’honneur que nous faisons à ces gens qui ne comprennent pas vraiment la raison de notre venue : est-ce qu’on nous rémunère pour nos efforts, est-ce une mission commanditée par quelque organisme ?… Ben non, c’est juste pour connaître le monde, essayer de le comprendre, échanger, partager, prendre et donner du plaisir. Drôles d’hommes blancs, quand même, se promener sans motif précis, et de surcroît sans 4X4 !

Voyager en Tanzanie est facile, pour peu qu’on apprenne à baragouiner le kiswahili, ce langage qui s’est créé pour permettre aux 120 ethnies présentes sur le territoire (une centaine de langues) de communiquer entre elles.

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Le don certain d’Ali pour la linguistique, en plus d’impressionner les autochtones, nous simplifie grandement la vie quotidienne.

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Pour faire étape, il nous suffit de choisir notre famille d’accueil et de demander l’hospitalité. Evidemment, dans ce cas, on accourt de loin pour nous saluer, observer nos moindres faits et gestes, notamment notre façon de cuisiner, et assister à l’instant magique, celui de l’allumage de notre réchaud à essence.

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Les écoles sont aussi de bons points de chute, et jamais on ne manquera de nous prêter une salle de classe ou le bureau du directeur. C’est l’occasion pour nous de mesurer à quel point l’éducation n’est qu’une préoccupation secondaire dans ce pays. Les rares écoles sont délabrées, le matériel pédagogique inexistant, et les maîtres moyennement motivés par un salaire symbolique.

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Dans les régions moins peuplées, nous préférons retrouver un peu de calme et d’intimité, et bivouaquer pépère dans la brousse.

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L’hiver austral qui s’amorce donne à la savane une teinte automnale chatoyante et les nuits se font fraîches.

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Pas évident toutefois de dégoter un endroit inoccupé, mais, avec l’expérience, nous avons acquis un flair et une méthode qui nous garantissent souvent de bons sites, épargnés encore pour un temps par le déboisement (souvent du à l’usage calamiteux du charbon de bois pour la cuisson, et au surpâturage).

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Cela dit, même dans ces endroits aux allures sauvages, il est très rare de voir des animaux : tout a été bouffé jusqu’au dernier passereau.

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Dans quelques temps,le camping sauvage sera impossible : tout l’espace sera occupé, habité, cultivé, brûlé, ou désertifié.

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Quand nous n’avons pas d’autres choix, il nous est très aisé, même dans de petites bourgades, de nous loger dans des chambres pas trop glauques pour 2 Euros la nuit. Si par chance il y a de l’électricité, nous tentons alors de nous informer sur le monde en regardant la télé, car nous sommes vraiment à la ramasse de ce cote-l à, déconnectés total depuis de longs mois. Mais bien souvent, les chaînes disponibles sont celles des propagandes des multinationales religieuses, et, en guise d’information, on peut assister à des miracles en direct : des paraplégiques se lèvent subitement par dizaines de leurs chaises roulantes et dansent la macaréna sans même nécessiter une séance de kiné. Pour participer aux prières collectives permettant de telles prouesses, il suffit d’appeler un numéro surtaxé, et les gourous se chargent du reste. Fastoche ! Et manifestement bien plus efficace que le Téléthon !

Cette anecdote est symptomatique d’une nouvelle donne en Afrique. Après les indépendances, le continent a été place sous tutelle, capitaliste occidentale d’une part, et communiste russe d’une autre, les dictateurs étant soutenus et armés par les uns ou les autres, exacerbant les identités ethniques pour orienter les conflits. Par la suite, et d’autant plus depuis le 11 septembre 2001, un nouveau découpage s’effectue, tout aussi binaire, entre « l’axe du bien et l’axe du mal » pour reprendre la rhétorique de Bush. Bref, les chrétiens d’un coté (avec des milliers de sectes financées depuis les Etats-Unis) et les musulmans de l’autre (financés par les pays du Golfe). Ceci n’est qu’une vérité vue sous l’angle de la géopolitique, qui rabaisse les hommes au rang d’instruments. Sur le terrain, dans la réalité de proximité, tous nous témoignent la même sympathie, coexistent généralement en paix, et surmontent les mêmes urgences : se débrouiller pour survivre. Il n’en reste pas moins que le terreau de futurs conflits est en préparation et qu’à tout moment les leviers religieux peuvent être actionnés, peut-être encore plus facilement que ne le sont ceux de l’ethnicité.

Au milieu de ce bazar se positionne une nouvelle puissance : les Chinois. Eux se moquent bien des prophètes et des messies. Ce qui les intéresse, ce sont les matières premières qui viennent à manquer chez eux, pétrolières, minières, agricoles, forestières… qu’ils acquièrent avantageusement en échange de lourds travaux d’infrastructure. Partout nous voyons les Chinois superviser des chantiers de grande envergure (routes, ponts, barrages, installations électriques, etc.…) et diriger d’une main de fer les travailleurs locaux. Ce sont des ouvrages à la chinoise : démesurés, efficaces et sans fioriture.

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Depuis l’Ethiopie, nous alternons donc fréquemment entre pistes à peine carrossables et routes flambant neuves, aussi lisses qu’une fesse suédoise.

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Retouvant l’asphalt neuf, nos dos et popotins disent  « chié chié » (merci en mandarin). Heureusement les voitures qui vont avec ne sont pas encore arrivées, et le trafic reste anecdotique. Ces investissements colossaux vont-ils améliorer le niveau de vie des locaux ? Peut-être, mais on peut en douter quand on voit les habitants de contrées ou il n’y a (et ou il n’y aura sans doute jamais) ni eau courante ni électricité, être mobilisés pour creuser à la main des tranchées sur des centaines de kilomètres pour enterrer de la fibre optique. Ce qui est sur par contre, c’est qu’ils se font quand même bien avoir en bradant leurs richesses.

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Mais la vie quotidienne des Tanzaniens, du moins en province, est très éloignée de ces considérations, très détachée de la course du monde. A quelques détails prés, ils vivent de la même façon que leurs ancêtres, cultivant un art de vivre très roots, en accord avec les rythmes de la nature. Tout se passe doucement, calmement, naturellement, sans aucune agitation, l’optimisme compensant les handicaps de l’inertie.

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Manifestement l’horloge tanzanienne ne tourne pas à la même vitesse qu’ailleurs, et jamais on n’entend le tic tac pressant qui marque le compte à rebours de notre trépas. De ce fait, on peut procrastiner sans mauvaise conscience, au risque qu’il ne se passe jamais rien. D’une certaine façon, on peut penser que le développement n’est pas une priorité pour les Tanzaniens, qui semblent hermétiques à la nouveauté, à l’amélioration technique, à l’investissement pour l’avenir, bref à ce que nous appelons le progrès. Est-ce bien, est-ce mal ? La question n’a pas à se poser, tout ce qu’on peut dire c’est que c’est ainsi et qu’il n’y a pas de raison à ce que ça change.

Nous sommes loin ici des industries, et tout doit donc se faire à la main. Ce qui est frappant, c’est le peu d’outils pour réaliser ces tâches.

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En agriculture par exemple, le seul outil est la houe. La traction animale et la charrue ne font pas partie de l’héritage cultural, tout comme d’ailleurs l’irrigation. Des centaines de milliers d’hectares sont donc remués à la main. Un travail de titan!

Au bord des routes, on peut voir œuvrer les fabricants de gravier. Assis sur d’immenses tas de rochers, ils les concassent tranquillement et patiemment à l’aide d’un petit marteau.

Dans les gargotes, fréquentes même dans les petits villages, et qui permettent de se nourrir pour trois sous, les femmes préparent la nourriture à même le sol, c’est- à-dire à ras la crasse, courbées comme des yogis.

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Evidemment, il y a toujours une poule pour picorer dans la gamelle, une chèvre pour mettre la patte dans l’eau de vaisselle qui croupit d’un jour à l’autre, ou une gamine pour aller jouer à la dînette avec une louche dans les latrines.

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Pas besoin de faire d’analyse pour savoir qu’il se trouve toujours une part de matière fécale, animale ou humaine, dans l’assiette. Mais bon, on sait bien qu’on ne vient pas en Afrique pour sa gastronomie.

Pour l’eau, c’est toujours le même cinéma. Avant qu’elle ne finisse dans un verre, elle qui était déjà douteuse à la base aura transité maintes fois d’un bidon à une citerne, d’une citerne à un seau, etc.… C’est le folklore local, qui ne coûte guère plus que le prix d’un bon vermifuge de temps à autre, ou d’une plaquette d’immodium.

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Il y a tout de même une concession faite à la modernité : le vélo, qui sert avant tout pour transporter de la marchandise. Ce sont des modèles indiens, en fer, d’un design 14-18, lourds et sans système de vitesse, mais d’une robustesse à toute épreuve. On peut y charger sans crainte 100kg ou plus.

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C’est une alternative intéressante au transport humain, ou pour être précis, au transport féminin. En effet, c’est bien souvent aux femmes qu’incombe le portage des charges : eau, produits agricoles, briques, etc… qu’elles placent sur la tête comme si de rien n’était, sans peiner plus que s’il s’agissait d’un chapeau.

Le portage n’est pas la seule corvée dont les femmes ont le monopole : du matin au soir, elles balaient, écossent, égrènent, cuisent, binent, font la lessive, cherchent du bois, tiennent de petits commerces, etc… et tout ça généralement avec un marmot dans le dos et une ribambelle d’autres entre les jambes.

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Les hommes, eux, préfèrent souvent rester allongés à l’ombre d’un arbre. On ne peut pas leur donner tort, c’est vrai qu’il fait un peu chaud en journée pour bosser.

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Et voilà, le cycle continu : il est temps à nouveau de quitter un pays qu’on a aimé.

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Cap sur le Malawi !

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23 Commentaires

Publié par le 29/07/2015 dans Récits de voyage

 

23 réponses à “Tanzanie

  1. Francis

    30/07/2015 at 6:30

    Fascinant et merveilleux! j’attend toujours avec impatience vos articles. merci

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  2. Tcho

    30/07/2015 at 8:05

    J’ai bloqué sur aussi lisse qu’une fesse suédoise… ça me laisse songeur 🙂 Content d’avoir de vos nouvelles et que tout va bien pour vous. En route pour de nouvelle aventure !!! des bises

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 5:51

      Sauf si elle a de l acnee! T es pas mort pendant la stone moon? j attend de tes news.BeKo

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  3. Manu Moreau

    31/07/2015 at 9:06

    Fascinant, éblouissant……

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  4. Marie

    31/07/2015 at 9:45

    Lire vos aventures est déjà un tel plaisir ! Mais les vivre… Merci, mille merci pour ces rêves éveillés et bonne « route » ! Des bises

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  5. fredsurcouze

    02/08/2015 at 8:33

    Il y aurait de quoi écrire un superbe livre avec vos aventures !
    On vous revoit quand en Europe sinon?

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 5:55

      Bientot bientot…le temps de se faire pousser la barbichette et on arrive!

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  6. mandolpierre

    04/08/2015 at 4:33

    bjr
    je corrige quelques erreurs historiques.
    le Swahili, ou Kisswahili, est la langue d’origine de la peuplade de la cote au Kenya et en Tanzanie, elle existe depuis des milliers d’annees. elle a ete choisie comme langue vernaculaire pour toute la region, 200 millions d’habitants, justement parce que c’etait la langue locale majeure. Toutefois elle a ete modernisee pour l’occasion.
    L’enseignement m’a paru plutot primordial en Afrique, une ecole primaire tous les 5 km, des maitres tres motives, mais bien sur quand on part de zero, on ne peut avoir des ecoles aussi remplies de meubles livres et tablettes que les notres. Et puis c’est comme tout, comme ces pays sont pilles, il reste peu d’argent pour les Africains.
    Les animaux sauvages n’ont pas ete bouffes, ils ont ete surchasses pour le plaisir par les blancs, jusqu’a leur elimination. de plus ils genaient pour l’etablissement des grandes fermes. Les animaux dans les parcs viennent d’elevages ou de pays encore vierges, tels le Congo ou le Gabon.
    Les guerres dites civiles qui ont ravages les pays sous l’equateur ne sont pas des guerres civiles. Elles ont ete organisees et financees et armees par l’Afrique du Sud. Tous ces pays, Angola, Tanzanie, Zambie, Malawi, et Mozambique, appuyaient et aidaient le mouvement de Melson Mandela. Aussi les Africaners, les blancs d’Afrique du Sud, ont paye des mercenaires locaux, et envoye des commandos militaires, pour destabiliser ces pays, detruire toute l’infrastructure, empecher l’extration des minerais, et tuer le maximum de la population. L’aviation bombardait la Tanzanie, par exemple. Ces guerres de destruction ont cessees en 1999, avec la fin de l’Apartheid. rien a voir avec le 11 septembre 2001. Pour le Burundi et le Rwanda, c’est un peu different, les Etats Unis avaient absolument besoin des minerais rarissimes situes dans a la frontiere avec le Congo, des 2 cotes, pour les ordinateurs. Alors ils ont envoye une armee de conquerants venus de l’Ouganda, qui a ravage ces pays et finalement pris le pouvoir. Le coup final a ete l’invention du genocide, et les elections truquees qui ont suivies.
    Les Chinois sont arrives des le debut de l’independance, appeles par les dirigeants. c’etait les seuls qui ont accepte de construire des infrastructures en Afrique pour un cout raisonnable. Et malheureusement a l’epoque pour une qualite deplorable. Ils sont toujours la, mais ne controlent que 15% du marche.
    L’agriculture se fait a la main, car les mouches tse tse tuent le betail, chevaux, vaches mules et anes, ou du moins l’epuisent. Donc pas d’animal de trait, ni pour le transport. C’est une des raisons pour laquelle les Africains sont restes a l’age de fer, voire chasseurs cueilleurs. Une autre est la tres faible valeur nutritive des cereales locales, et de la terre, trop ancienne. une autre est le climat. etc…
    Quant a l’accueil des touristes, effectivement excellent, je me suis demande s’il etait naturel, ou commandite par le gouvernement, comme au Maroc. Le tourisme, ca doit etre la moitie du revenu de l’Etat, et c’est aussi la moitie de la Tanzanie transformee en parcs nationaux ou prives, et en reserves, au grand malheur des locaux chasses de leurs fermes sans compensation. alors si un Tanzanien fait des ennuis a un touriste, y compris mendicite, est ce que la police en civil le denonce, et l’envoie en tole? question pas resolue.

    ceci dit, la Tanzanie est le plus beau pays d’Afrique que j’ai visite, le plus agreable a parcourir aussi, plus de choix dans les marches, gens gentils, petits hotels, population un peu plus aisee. C’est celui que je recommanderai pour un tour en velo.

    bonne continuation Pierre

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  7. Flo

    07/08/2015 at 4:32

    Oh ! Enorme la cascade ! Bon courage et plein de bisous a vous deux
    P.S : Je crois que ça s’écrit : Mzungou

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 6:03

      je crois que c est meme Mzungu mais on a prefere respecter la prononciation des enfants qui disaient vraiment Mouzoungou ou Mezoungou. La cascade etait effectivement un pur spot de camping. Pleins de BeKo

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  8. MarieChat

    10/08/2015 at 1:32

    Ah je commençais justement à me dire que ça faisait longtemps que je ne vous avais pas lu! Ça fait du bien aux yeux et à l’âme, on a l’impression d’être un peu avec vous et vous avec nous. La plume est très belle, chapeau. Et les paysages… Les gens sont beaux, vous aussi !
    Prenez bien soin de vous ! Boussa boussa!

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 6:05

      Merci ma reine. Ca fait plaisir de savoir qu il y a des gens qui nous lisent et qui partagent notre aventure. Et vous, toujours en Tunisie. Hate de vous revoir les loulous!

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      • MarieChat

        17/08/2015 at 5:34

        Je suis rentrée début juillet, la Tunisie c’est terminé ! Jusqu’au prochain pays ! Mais on reste en France un ptit moment là. J’ai hâte de lire les prochains articles, j’ai vu que vous en aviez publié pleins, chouette chouette! On vous embrasse !

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  9. Tony

    14/08/2015 at 10:55

    « …aussi lisses qu’une fesse suédoise. »
    Pareil que Tcho, je m’interroge. Qui a écrit cet article, Ali ou Sam? On sent une certaine discrimination. Qu’est-ce qui vous permet de faire une telle affirmation? Vous avez fait une étude comparative sur la rugosité des fesses à travers le monde ? Est-ce là le but de vos voyages, espèces de petits polissons?
    Sinon pour le reste, c’est tout bon, toujours un plaisir de vous lire !
    La bise sur vos fesses lissées par les selles.

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 6:09

      Evidemment, comme tu t en doute, c est Sam, Dr en Dermatoproctologie qui l a ecrit et n a malheureusement pas publie sa these. Par contre, pour ce qui est de la bise sur nos fesses, je dois te prevenir: Sam a choppe des vers! La bise…sur la joue!

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  10. David MEY

    23/08/2015 at 9:32

    Hello,
    Comme Tony et Tcho, même constat! Ah sacré Dr Herold!!!!
    Les baobabs sont vraiment impressionnant, et heureusement qu’ils sont la, sinon il ne resterai plus grand chose sur les photos!!!!
    A tout bientôt, hâte de vous revoir!!!!

    biz

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    • aliciaetsam

      24/08/2015 at 3:56

      Ils sont effectivement majestueux, mais parfois meme inquietants, oppressants, semblant vivant, tortures…J adore ces arbres! A bientot. J espere que ton bras va mieux. BeKo

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  11. John Davison

    07/09/2015 at 2:53

    Your photos are so good no matter I cannot read French! One day they must appear in a book! Cape Town will be a wonderful City to end your ride…I have passed your web address onto a friend of mine in Cape Town who also some years ago rode Africa I think from the UK to her home in South Africa and now conducts a business selling cycle tours in Cape Town. I first became aware of your epic journey in the newsletter from Jecha Point on the Zambezi in Zimbabwe – my home country!

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    • aliciaetsam

      20/09/2015 at 12:17

      Thank you very much! I didn’t know that Jecha Point talked about us.Can you help me to find a copy (or a picture) of the article? Where do you live?

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