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Kenya

17 Juin

[Ecrit par Sam]

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On ne se lasse pas de faire des tours et des détours à travers le Kenya, un des pays les plus contrastés que nous ayons visités. Les prétextes à l’arrêt sont permanents. Nous aurions envie de raconter tous ces moments de découverte, de surprise et de bonheur en même temps. Alors reprenons notre souffle et commençons par le commencement.

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Des Pokots et des Turkanas

Pour entrer au Kenya, deux possibilités s’offrent à nous. La voie principale nous entraînerait dans la région de Garissa, désormais célèbre pour les massacres perpétrés par d’antipathiques barbus, notamment les 148 étudiants chrétiens récemment abattus en quelques minutes. Malgré les arguments que nous pouvons avancer pour nous en défendre, nous portons quand même de bonnes bouilles de bouffeurs d’hosties, avec sans doute encore quelques miettes coincées entre les dents du fond. Cette route n’est donc pas « safe ». L’autre option nous fera traverser une zone de guerre tribale, entre Turkanas et Pokots, où les fusillades se soldent régulièrement par des dizaines de macchabées. Comme nous n’avons pas trop le look tribal et que leurs litiges ne nous concernent pas (vol de bétail et revendications territoriales), c’est sans doute de ce côté-la qu’on devrait s’en sortir le mieux. N’oublions pas que nous sommes affublés de nos grigris protecteurs sénégalais, qui se sont déjà révélés de bons anges gardiens.

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Tout d’abord il nous faut traverser sur une bonne journée de solitude et d’incertitude une zone « tampon » qui sépare l’Éthiopie du Soudan et du Kenya, un territoire mal défini, quasi désert et non carrossable. Il est assez curieux que les autorités aient placé ici un poste de douane qui semble ne servir que très occasionnellement pour d’improbables cyclistes. Nous pénétrons donc au Kenya par la « petite porte ». Nous voilà chez les Turkanas, longeant l’immense lac éponyme (6400km2).

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Il est parfois difficile de se débarrasser d’habitudes, mais pour le coup, c’est avec un énorme soulagement que nous abandonnons nos armes, bâtons et cailloux: la frontière marque soudainement la fin de toute hostilité et agressivité. Les enfants, timides, nous épient discrètement à distance, et détallent en pouffant aussitôt repérés. L’approche est longue, et leur innocence touchante.

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Les adultes ont tous un mot sympa pour nous, d’encouragement ou de bienvenue, et nous réconcilient sans le savoir avec l’Afrique Orientale. L’épisode éthiopien se dissipe déjà comme un mauvais rêve.

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Les Turkanas sont avant tout des éleveurs. Ce sont les femmes qui attirent l’attention avec leurs innombrables colliers de perles colorées (bizarrement en plastique made in China) qui doivent bien peser plusieurs kilos. De plus, elles sont coiffées d’une crête rabattue qui, soulignée par leur maigreur, leur donne l’allure de punks négligées. Il faut se rendre a l’évidence, les Turkanas ont faim. Un rapide coup d’oeil aux alentours nous explique pourquoi la famine est chronique. Le sol nu ne laisse que sporadiquement la place a des acacias nanifiés, aux feuilles atrophiées et aux épines longues comme un doigt. Quelle idée saugrenue de s’être installés ici, où le moindre accident climatique provoque un drame! Une situation d’autant plus préoccupante que les derniers arbres sont peu a peu transformés en charbon de bois et que le lac est en voie d’assèchement du fait de récents aménagements agricoles en amont, du côté éthiopien.

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En fait, les Turkanas sont volontairement écartés du circuit économique et éducatif, du planning familial et des infrastructures, et servent de variable d’ajustement au parti présidentiel pour remporter les élections: on peut acheter leurs voix avec quelques kilos de maïs.

Ces premiers jours sont pour nous physiquement très éprouvants. Les pistes sont horribles (sable et « tôle ondulée »), l’eau est rare et tellement trouble que nous n’arrivons pas à la filtrer, les points de ravitaillement ne permettent guère que l’achat de sucre et de farine, et surtout, la chaleur est torride, suffocante, dépassant sans doute largement les 45 degrés. Il fait si chaud que nous pouvons boire 10 litres par jour sans uriner. Peut être atteignons-nous là les limites du corps d’occidental.

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Pas question non plus de se rafraîchir dans les eaux tièdes du lac, infestées de crocos et de bilharziose. Les mouches, affairées à leurs aller-retours frénétiques et gourmands entre les fosses à merde et la nourriture, et les moustiques nocturnes pourvoyeurs de fièvre contribuent à expliquer et renforcer nos fulgurants mais non moins tenaces troubles gastriques.

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Approchant des territoires Pokots, il nous faut trouver manière à chinter la zone de conflit. Des cyclistes nous ayant précédés de quelques mois, après s’être fait braquer une première fois puis restituer l’argent par les bandits qui n’avaient aucun usage de leurs dollars, avaient jugé sage de monter dans un camion pour éviter le péril. Malheureusement en cours de route, leur chauffeur Turkana s’est fait descendre sous leurs yeux. Pas de précipitation, donc, les solutions arrivent souvent d’elles-meme à ceux qui croient au destin. C’est ainsi que nous profitons d’un convoi de militaires, convenablement armés, de retour d’une campagne de distribution de vivres.

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Ils nous invitent à passer la nuit dans leur campement, au coeur des troubles. Ce sont de très chics types, très attentionnés et qui se plient en quatre pour nous assurer le meilleur séjour.

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A l’aube, réveillés par les proches tirs d’entraînement des miliciens Pokots ou Turkanas (personne ne sait ni ne s’en soucie), c’est au rythme des Kalachs que nous sirotons le thé au lait, en compagnie du colonel et de ses lieutenants, avec un flegme très britannique. Enfin, on nous convoie quelques dizaines de kilomètres plus au Sud en zone pacifiée. C’est maintenant un tout autre Kenya qui s’ouvre a nous, plus tempéré, doté d’un environnement généreux, et peuplé de gens éduqués, paisibles, respectueux, …

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Des prédicateurs du dimanche à l’arche de Noé, ou du coq à l’âne.

Le dimanche, mieux vaut ne pas prévoir la grasse mat: c’est le jour du seigneur et, dès l’aurore, révérends et prophètes de tous poils s’affairent. Accompagnés d’un synthétiseur Bontampi, c’est avec un talent inégal qu’ils chantent leurs dernières révélations dans un haut-parleur a piles. Certaines prestations sont de véritables shows, dignes d’un Iggy Pop qui vendrait des râpes à carottes révolutionnaires dans une foire expo, et finalisées après plusieurs heures, par une transe qui persuadrait presque d’avoir aperçu la vierge.

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L’extraordinaire diversité de ces sectes empêche les monopoles religieux, ce qui est plutôt sain. Qu’elles maintiennent le peuple dans l’ignorance du monde peut être vu également comme un bienfait: on peut vivre très heureux en croyant que la Terre est plate et que nous descendons d’Adam et Eve. Par contre, ce qui est plus problématique, c’est qu’elle ont compris que, à l’instar des oreilles décollées et des becs de lièvre, les croyances sont plus héréditaires que choisies.

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Ainsi, pour survivre à la compétition spirituelle, elles poussent à la procréation et contribuent donc indirectement, en corrélation avec d’autres facteurs, à agraver les problèmes rémanents de l’Afrique.

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Les fidèles des différentes obédiences sont cependant de bonnes personnes et ne semblent pas au fait des intrigues détestables des hautes sphères, Jésuites d’antan, Opus dei et autres instances politiques religieuses. Nous entretenons avec les uns et les autres des rapports très amicaux et il nous est même arrivé d’accepter de dire la messe en plein air en anglais, pendant que les enfants pourchassaient dans un nuage de plumes la poule désignée pour notre dîner.

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Venons-en donc à Yannick et son arche. Depuis les années 50, notamment du fait des campagnes de vaccination infantile, la population africaine a plus que décuplé. La densité humaine n’est pas toujours extrêmement élevée, mais les médiocres rendements agricoles et l’habitat dispersé contribuent à rendre l’occupation humaine omniprésente. Les espaces vierges sont donc devenus rares et ne concernent que les parcs nationaux, très coûteux à visiter.

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Notre budget de croisière, compris entre 10 et 15 euros par jour et pour 2, apéros compris, ne nous permet de loin pas un safari. Heureusement au Kenya, pour diverses raisons, il reste encore des zones de nature épargnées, mais non classées, et donc free. Les sacoches bourrées de vivres, c’est avec une légère appréhension que nous nous engouffons dans ces espaces sauvages, vaste mer de verdure ceinte par des chaînes de montagnes.

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Les jours qui suivent seront les plus excitants et émouvants de notre voyage. Dès les premiers tours de pédale, nous devons nous frotter les yeux: nous entrons dans un monde féerique qui foisonne de bêtes aussi prestigieuses que zèbres, girafes, antilopes et gazelles de diverses espèces (Impalas, Kudus, Dick-dick, de Thompson, de Grant, …), gnous, et cerise -ou plutôt citrouille- sur le gâteau, éléphants. Sans parler des singes, des hyènes et d’oiseaux de toute beauté…

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Tous ces animaux nous entourent en toute liberté et sans crainte, et nous offrent d’innombrables occasions de les observer de près.

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Il arrive que des troupeaux de plusieurs dizaines d’éléphants avec leurs petits nous coupent la piste. Rien que de l’écrire, j’en tremble encore d’émotion!

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La nuit, les hyènes rôdent autour de la tente et de temps en temps un barrissement nous réveille. Non, ce n’est pas un rêve! Lors de bivouac en bord de lac, ce sont les hippos qui passent bruyamment la tondeuse à gazon tout autour de la tente. Eclairés par la pleine lune, forts de leurs 1 à 2 tonnes de muscle et bâtis comme des bulldozers, ils inspirent plus que le respect.

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Une petite frustration tout de même: bien qu’étant dans une zone propice, nous ne verrons pas de rhinocéros.

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Leur corne, qui se négocie à hauteur de 2 fois le prix de l’or est responsable de leur disparition. Pour cette raison, de courageux protecteurs de l’espèce précoupent à la tronçonneuse l’organe tant convoité (après endormissement!) afin d’éviter le braconnage.

Pour nous, une telle exploration implique d’avoir quelques connaissances des comportements animaux. D’emblée, on pourrait craindre les fauves et les autres carnivores. Mais le lion n’attaque que rarement l’homme et ne rentre a priori pas dans les tentes. Les léopards et guépards sont trop rares pour constituer une véritable menace. Quant aux hyènes, elles sont moins redoutables qu’on ne le dit. Etrangement, ce sont des herbivores dont il faut se méfier, principalement buffles, éléphants, rhinos et hippos (considéré comme l’animal le plus meurtrier d’Afrique après le moustique porteur de malaria).

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Bref, leur approche doit s’accompagner de précautions à ne pas oublier malgré l’excitation de la rencontre: il faut estimer leur limite d’acceptation de l’intrus, jouer avec la direction du vent, … Si ils chargent, tous ces animaux sont plus rapides que l’homme et l’accident est alors assuré.

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Après ces moments de pure beauté, les paysages agricoles nous paraissent un peu ternes, un peu comme si on tombait sur du Carla Bruni après avoir écouté Bjork.

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Babylone

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Bagnoles rutilantes, costards cravates, buildings de verre et d’acier, centres commerciaux à étages recelant un tas de trucs qui brillent et qui font bip-bip …Nairobi, une île de consommation et de richesse qui émerge brusquement de l’océan africain. Les quelques jours employés à sillonner la mégapole à la recherche de pièces de vélo nous révèlent l’envers du décor: les quartiers privés clôturés de barbelé électrifié et protégés par des milices armées, des vigiles en armes à chaque coin de rue, fouilles à l’entrée de chaque magasin, … Au final, il s’agit d’une prison dorée que nous fuyons sans regret. De toute façon, on avait l’air de péquenots là-dedans!

Le lac Victoria

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Un ultime détour nous amène à longer le plus vaste lac d’Afrique: le Victoria.

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La zone est particulièrement pluvieuse, l’air est moite, et la végétation si luxuriante qu’on l’entendrait presque pousser.

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Comme partout au Kenya, c’est le maïs que l’on consomme sous forme d’ugali (purée de semoule) qui constitue la base de l’alimentation.

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Ici, il est volontiers agrémenté de poisson, notamment de la fameuse perche du Nil dont l’introduction dans les années 50 a bouleversé l’écologie et la biodiversité du lac.

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Nous ne ressentons pas cependant la misère et les problèmes soulevés par le film « Le cauchemar de Darwin ». Mais ainsi est l’Afrique: de l’extérieur, elle suscite la peur, la pitié, l’indignation, … mais de l’intérieur on se rend compte qu’elle survit miraculeusement dans une joie et un espoir propres a elle. On laisse faire les choses et le temps puis on s’habitue aux conséquences. La philosophie « Hacuna Matata » (Pas de problème) semble être le meilleur antidote au malheur et au désespoir.

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Abracadabra

Une dernière petite anecdote, à classer dans la rubrique « faut pas gonfler Gerard Lambert quand il répare sa mobylette » (pour les adeptes du chanteur Renaud).

Les villes frontalières sont souvent enveloppées d’une atmosphère particulière, un rien délétère, dû sans doute à l’anonymat voulu par les passages, mouvements et trafics … Au sortir du Kenya, il nous faut changer notre monnaie. Nous trouvons un type qui accepte le taux avantageux que nous espérions. Evidemment dans ces cas là, il faut toujours sortir son pognon au dernier moment et régler ses yeux en mode caméléon. A juste titre, puisque le changeur fait preuve du don exceptionnel de faire apparaître et disparaître des billets sans qu’on n’en décèle la manière. Une fois démasqué, le brillant embrouilleur disparaît aussi vite que ses billets sans que nous ne puissions le rétribuer d’une piécette pour la qualité de la mise en scène.

Une nouvelle tentative nous amène alors auprès d’un autre apprenti Garcimore, qui renouvelle les tours de prestidigitation et les blablas enfumatoires. Il n’a cependant pas les talents de magicien de son prédécesseur et, l’agacement aidant, je décide de lui infliger une correction en lui montrant ma propre façon de faire se volatiliser l’argent. C’est alors que soudain 40 billets de 4 euros tombent en pluie sur la foule de badauds venus assister à l’altercation. Il faut bien sûr profiter de la confusion générale pour passer dare-dare la frontière, hélas sans pouvoir contempler le spectacle.

A nous la Tanzanie!

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15 Commentaires

Publié par le 17/06/2015 dans Récits de voyage

 

15 réponses à “Kenya

  1. Francis

    22/06/2015 at 5:18

    salut,
    C’est super cool comme récit! Je suis bien content que l’épisode de l’éthiopie ne se prolonge pas d’avantage. J’envie ce que vous vivez et les risques que vous prenez (et l’adrénaline qui vient avec). Je suis avec intérêt votre voyage, bonne continuation et au plaisir de vous lire.

    Francis

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  2. Francis

    22/06/2015 at 5:22

    et franchement ça fait rêver votre safari gratuit ….

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    • aliciaetsam

      24/06/2015 at 1:46

      Cet endroit (le plateau de Laikipia) est rellement extraordinnaire. Le traverser a velo est incroyable! Tout cycliste passant au Kenya doit absolument passer par la! Ca vaut enormement plus que n importe quel safari en 4*4 dans un National Parc! Merci pour ce petit message. Ca nous fait super plaisir! En esperant un jour repedaler ensemble! Bizz

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  3. Fred Curien

    23/06/2015 at 11:27

    Salut Alicia, salut Sam,
    Je viens de lire votre récit depuis l’Ethiopie (j’avais un peu de retard, et comme ça aprés j’en ai plein à lire), et je voulais vous dire que je préfère vous lire que feuilleter Géo chez le dentiste.
    En plus, ça fait pas mal après. bref, j’ai un peu voyagé. Merci!
    Vos photos sont trés belles.
    Il va quand même falloir élucider le pourquoi de l’accueil éthiopien. Je vais chercher un peu.
    Des Grosses bises, faites-en une à une grosse bête (méchante) de ma part.
    A bientôt
    Fred Curien

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    • aliciaetsam

      24/06/2015 at 1:43

      Un moustique ca va comme grosse bete mechante? C est quand meme l animal qui fait le plus de morts en Afrique! Je pense que l acceuil ethiopien tient d un ecertaine fierte qu ils ont a avoir resiste aux colonisateurs, a un manque de contact avec l Homme blanc et a un manque d education. J attend avec hate tes idees. Bizz

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  4. julien quinquin

    24/06/2015 at 7:08

    Comme d’hab un réel plaisir de vous lire et de regarder les belles photos!! L’Éthiopie a du être éprouvante mais derrière le Kenya doit remonter le moral et donner la force de continuer!! Bon courage a vous pour la suite et au plaisir de vous lire de nouveau!

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  5. David MEY

    27/06/2015 at 11:41

    Hello les touristes!!!

    « on avait l’air de péquenots là-dedans! » c’est bien d’en être un de temps en temps!!!!!

    Merci pour cette belle page sur le Kenya, et les super photos, dignes du Zoo de Mulhouse!!!!!
    Dis voir Ali, tu as les bras un peu fins devant ton assiette de poisson ou c’est une impression??? 😉

    Hâte de vous lire depuis la Tanzanie.

    Bye ça veut dire ciao en anglais.

    David

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    • aliciaetsam

      04/07/2015 at 10:37

      Il est vrai qu on a pas mal maigri; surtout apres quelques jours de diarrhee! Mais je te rassure mes bras vont bien et sont plutot muscles. Je m inquiete plus pour la disparition de mes seins! Kwaheri; ca veut dire bye en anglais et donc par deduction ciao! Ali

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  6. Tony

    30/06/2015 at 12:28

    Hello !

    Toujours un plaisir de vous lire ! Faudra quand même nous filer des explication à propos de ce Yannick et de ces billets de 4 euros. A jeun si possible.
    Finalement vous passerez par la Namibie ?

    Multiples bises
    Tony

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    • aliciaetsam

      04/07/2015 at 10:39

      Hello! T as pas compris la blague de Yannick Noe? Je te rassure moi non plus! Je ne voudrais pas spoiler le jeu des kilometres en te disant que oui nous nous dirigeons vers la NAmibie. Plein de beko!

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  7. Francis

    30/06/2015 at 5:48

    Je pense que c’est la 20e fois que je relis votre récit du Kenya, et surtout que je regardes les photos de safari et franchement ça me fait rêver! Assez probable que d’ici quelques semaines je commence à vous poser des questions sur la logistique …

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    • aliciaetsam

      04/07/2015 at 10:40

      PAs de souci! J ai fait des releves de kilometres dans la zone de Laikipia car le ravitaillement n est pas toujours evidant. Je me ferais un plaisir de partager ces infos avec toi!

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  8. zabb

    19/07/2015 at 4:16

    houlala ! J’étais très en retard ! j’ai comblé en lisant tout depuis la Mauritanie. Toujours aussi bien écrit, palpitant, étonnant, surprenant, terrifiant, instructif, constructif….. et ces photos !!! quel voyage… je vous embrasse

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    • aliciaetsam

      14/08/2015 at 5:45

      Merci beaucoup…prepare toi voila 3 nouveaux articles qui arrivent. Nous aussi on essaye de combler notre retard!

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